Automne
Voici venu le temps
de croire
au bavardage
du vieil orme tremblant qui n’en a pas fini
de songer à l’éclat
des printemps interdits
Variations pour danser sur la mer
I
Sable de lits défaits qu’empruntent les marées ,
à l’odeur de varech
et d’amours délaissés .
II
Miroirs
toujours changeants pour que j’y dissimule
l’envers des vérités .
Les dieux sont si crédules !
III
Les oiseaux affûtés
aux ciseaux de leurs ailes , poignardent de cris
rouges
l’azur qui les appelle .